Les quotidiens reçus jeudi à l’APS commentent largement les heurts entre forces de l’ordre et militants de l’opposition qui ont suivi le renvoi du procès en appel de Barthélémy Dias.
Les opposants Barthélémy Dias, Ousmane Sonko et Malick Gackou, arrêtés mercredi, à Dakar, ont été libérés en fin d’après-midi. Les trois responsables politiques, unis dans le cadre de la coalition Yewwi Askan Wi, avaient été arrêtés lors de heurts entre leurs militants et la police.
Les forces de l’ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser la foule venue soutenir Barthélémy Dias, maire de Mermoz-Sacré Cœur, qui devait se présenter ce matin au Tribunal de Dakar pour son procès en appel, dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf. L’audience a finalement été renvoyée au 1er décembre prochain.
En 2017, Barthélémy Dias avait été déclaré coupable de coups mortels, de coups et blessures volontaires et de détention d’arme sans autorisation administrative.
Il avait été condamné à 2 ans de prison dont 6 mois ferme pour le meurtre de Ndiaga Diouf, le 22 décembre 2011, par le juge correctionnel.
Selon Sud Quotidien, ’’Dakar frôle…mars 2021’’, allusion aux manifestations qui avaient secoué capitale sénégalaise lors de l’arrestation du député Ousmane Sonko, alors que Vox Populi parle d’un ’’échec de la vague…’’. ’’Chaude journée pour Barthélémy Dias, Ousmane Sonko, Malick Gackou et Khalifa Sall….’’, dit le journal.
’’Ousmane Sonko, Barthélémy Dias et Malick Gackou arrêtés puis libérés’’, selon Libération qui fait état de pneus brûlés sur la VDN après l’annonce de ces arrestations par Khalifa Sall.
’’Appel à la mobilisation de Yewwi askan wi, les forces de défense et de sécurité dictent leur loi’’, souligne le quotidien Enquête qui note que ’’face à cette éventuelle deuxième vague de violences dont tout le monde redoutait, les forces de l’ordre s’étaient déjà préparées’’.
’’Ainsi, tôt dans la matinée d’hier, elles ont mis en place, aux alentours du palais de la République, à divers endroits de la capitale sénégalaise également, un important dispositif sécuritaire’’, écrit Enquête.
Selon le journal, ’’il y a eu moins de dégâts que l’on aurait pensé, avec l’appel à la résistance lancé par des leaders de la coalition Yewwi askan wi puis par Barthélémy Dias lui-même’’.
Walfadjri écrit que ’’l’appel lancé par Ousmane Sonko, Khalifa Sall et les autres leaders de la coalition Yewwi askan wi a été pris au sérieux par les responsables de la sécurité au premier rang duquel se trouve le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique’’.
Selon la publication, ’’les forces de l’ordre n’ont pas lésiné sur les moyens. Mieux, il y a eu une jonction entre les forces de la police et celles de la gendarmerie nationale. Ce qui explique l’impressionnant dispositif sécuritaire qui a quadrillé Dakar et sa banlieue’’.
L’opposition qui avait lancé un appel à ‘’la résistance’’, selon Kritik, ‘’perd le défi de la mobilisation’’. Barthélémy Dias et ses soutiens ‘’ont eu toutes les peines du monde pour atteindre le centre-ville de Dakar’’.
’’Les forces de sécurité instruites ont tué dans l’œuf toute velléité de trouble à l’ordre public (…). Ousmane Sonko, Barthélémy Dias et Malick Gackou pris dans l’étau des forces de sécurité ont recouvré la liberté en début de soirée après quelques actions d’éclats de leurs partisans sur la VDN’’’, écrit Kritik.
Source A note que ’’Ousmane Sonko et cie qui avaient voulu défier l’autorité n’ont pas été suivis par les Dakarois (…) et que le groupuscule de militants qui avaient voulu jouer aux fauteurs de troubles, a détalé plus vite que lièvre (…)’’.
Selon Le Témoin, ’’Barthélémy Dias, Ousmane Sonko, Malick Gackou font le show’’. Le journal note que la journée de mercredi ’’a été marquée par leur promenade, leur arrestation puis leur libération’’.
’’Bathélémy Dias, Ousmane Sonko, Malick Gackou malmenés et interpellés avant d’être libérés’’, dit Le Quotidien qui affiche à la Une : ’’Chaud et froid’’.
OID
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